Jeunesse et Vie associative : l'Uniopss fait part de ses propositions transversales

Uniopss

Le 11 octobre, l'Uniopss, a été auditionnée à l'Assemblée nationale par Sarah El Haïry, rapporteure spéciale pour la mission « Sport, Jeunesse et Vie associative » du projet de loi de finances pour 2019. Une occasion de rappeler certains fondamentaux.
 
Dans le cadre de cette audition, l'Uniopss a tout d'abord demandé un doublement des crédits du Fonds pour le développement de la vie associative (FDVA) : une augmentation nécessaire pour financer la formation des bénévoles, le fonctionnement des associations et leurs actions innovantes. Elle a par ailleurs plaidé en faveur d’une politique publique de la jeunesse transversale et décloisonnée, avec des référentiels nationaux. Pour l'Union, la disparition du terme « jeunesse » des intitulés des ministères, témoigne du manque de portage politique de ce sujet. L'Uniopss a indiqué en outre que le Service national universel (SNU) devait respecter certains critères comme le caractère volontaire, la non-substitution à l’emploi, la reconnaissance, ou encore la valorisation du volontariat.
 
Autre point important évoqué par l'Uniopss : le rééquilibrage des relations entre l’État et les associations, en privilégiant la subvention à la commande publique, et les conventions pluriannuelles d’objectifs qui donnent plus de visibilité budgétaire aux associations gestionnaires/employeuses de notre secteur. Les associations doivent en effet être considérées comme des partenaires des pouvoirs publics et non des prestataires de service.